BIENVENUE À BOURAY SUR JUINE ...

L'histoire du village

 

La placeL’esquisse historique
L'origine du nom de la commune n'est pas certaine.
Bouray, dont la forme latine serait, d'après l'Abbé Gauthier, Bosreïum, et d'après M. Cocheris, Borretum ou Borrotum, est aussi désigné dans certains actes sous le nom de Bosrü dans lequel on pourrait voir selon les uns « Etable royale » et, selon d'autres, « Habitation royale » (du celtique bou : habitation, demeure).
En 1793 apparaît le nom de Bourray. Le bulletin des lois de 1801 enleva un « r ».
La mention de la rivière la Juine a été ajoutée en 1922.

Le lieu occupé par la commune de Bouray était habité, dès la plus haute antiquité, ainsi qu'en témoignent les armes, ustensiles, monnaies ou médailles trouvés à différentes époques sur différents points du territoire. L'Abbé Boucher, curé de Bouray, qui s'est livré à ces recherches, nous a montré des haches, lances, pointe de flèches, hameçons et autres objets en pierres taillées ou en pierres polies, un fragment de hache en grès vert, des monnaies romaines, des boulets de grès servant de projectiles pour les balistes romaines, des fragments de vases dont quelques-uns de couleur rouge et ornés de filets en relief. Un fragment de vase en terre noire est surtout remarquable par sa ressemblance avec un vase entier donné à l'Abbé Boucher par M. Robert, propriétaire du château de La Boissière, et provenant des environs de Carthage.

Au cours de travaux faits au dessus de l'église, des terrassiers mirent à jour un cercueil renfermant des ossements. Sa forme rappelle celle des cercueils de l'époque mérovingienne.

D'après une légende locale, il aurait existé un gué à l'endroit où a été construit le pont du Moulin. Vers 1840, des ouvriers trouvèrent, en creusant le lit de la rivière, une partie de buste en cuivre repoussé qui, selon des spécialistes, serait une enseigne gauloise.

Au Moyen-Age, la région des environs d'Etampes fit partie du royaume de Metz et, plus tard, de celui de Bourgogne. On retrouve des traces de division administrative dans les chartes des VIe au Xe siècle. Bouray fit partie alors du Pagus Stampensis d'Etampes, diocèse de Sens.

Au IXe siècle, la plupart des Pages furent convertis en Comtés. Au siècle suivant, le Comté d'Etampes seul appartenait à la couronne. Au XIIIe siècle, Bouray fit partie des terres données en dotation par Saint Louis à sa mère Blanche de Castille. Sous Charles VIII, le Comté d'Etampes fait partie du Gâtinais et devient au XVIe siècle l'apanage d'Anne de Pisseleu, puis de Diane de Poitiers, deux maîtresses de Rois. Les environs d'Etampes eurent fort à souffrir des guerres de religion et des troubles de la Fronde, notamment après le siège d'Etampes.

A la Révolution, la paroisse faisait partie du Gâtinais, gouvernement de l'Ile-de-France, parlement et intendance de Paris, élection d'Etampes. Elle comprenait également le Grand Boinveau et la Chapelle d'Orgemont, actuellement rattachés à la Commune de Cerny. Elle était soumise en première instance à la juridiction du bail de La Ferté Alais. La Commune faisait alors partie du canton de La Ferté Alais, son chef-lieu de perception étant Lardy. Les habitants n'eurent pas trop à souffrir des invasions de 1814 et 1815, ni de celles de 1870.

En 1789, la paroisse de Bouray comptait 107 feux. En 1829, elle comptait 583 habitants. En 1841, la population de la Commune est de 590 habitants. Elle s'élève à 647 en 1891 et à 706 en 1896.

Les habitations se sont ensuite peu à peu transformées : les anciennes constructions, basses, mal aérées et mal éclairées, couvertes en chaume, ont fait place à des bâtiments plus confortables et surtout plus hygiéniques. La tuile et l'ardoise ont remplacé le chaume. De leur côté, les municipalités qui se sont succédées, se sont appliquées à assainir le village : les rues ont été refaites, bordées de caniveaux et de trottoirs qui facilitèrent l'écoulement des eaux.

 

L'instruction publique
A Bouray, le 1er maître d'école est Jean Mouchon. L'école se tenait probablement au presbytère. Cependant, lors de la vente des biens nationaux, fut vendue à Bouray une maison avec jardin occupée par l'instituteur. Appartenant à la fabrique de Bouray, elle servait de maison d'école et était composée seulement d'un rez-de-chaussée et d'un petit grenier très bas couvert en chaume. Au pignon de ce bâtiment existait un autre petit bâtiment couvert en chaume, servant uniquement pour monter au grenier. L'instituteur fut ensuite logé au presbytère, mais lors du rétablissement du culte catholique, le presbytère fut rendu au curé.

Huguet de Montaran, propriétaire de Frémigny, en échange de l'abandon par la Commune d'un chemin qui traversait sa propriété, acheta et fit don à la Commune d’un immeuble, afin d’en faire une maison d'école. Elle fut démolie en 1840 et, sur son emplacement, fut construite l'école des garçons qui comprit également une salle de Mairie. Auparavant, le Conseil municipal se réunissait, soit chez le Maire, soit à l'église.

Jusqu'en 1811, le mobilier comprenait des bancs scellés autour de la salle de classe et une table placée au milieu. A cette table, s’installaient les écrivains, peu nombreux, qui formaient l'élite de la classe. La municipalité décide alors d’acquérir des bancs mobiles. Les enfants fréquentaient l'école, sauf ceux des familles pauvres, et payaient alors au maître 15 sous par mois. La plupart apportaient chaque jour un michon de pain et une bûche en hiver. En 1840, le Conseil décide la construction d'une école mixte pour 80 élèves. Le mobilier comprenait alors un bureau de maître, dix tables à huit places avec bancs fixes, un Christ, des cartes géographiques, des tableaux de lecture. Un an plus tard, M. Canapville, titulaire du brevet élémentaire, succède, en tant qu’instituteur communal à M. Messin, démissionnaire.

Le Bureau de poste, créé à Bouray en 1845, est installé dans la salle à manger de l'instituteur, dont la femme exerce les fonctions de receveuse.

En 1872, Mademoiselle Arnaud ouvre une école libre pour les filles. Les élèves indigentes y sont admises dans les mêmes conditions que les garçons indigents sont reçus à l'école publique. Elle devient école publique avec Mlle Ancourt comme institutrice et reste dans le même local, en attendant la construction de l'école des filles.

En 1878, la Commune achète un terrain pour une cour de récréation derrière l'école des garçons. En 1881, des préaux couverts sont construits aux deux écoles, puis le mobilier scolaire est complètement renouvelé par des tables et bancs à deux places.

La fréquentation est régulière, hormis quelques absences pendant 15 à 20 jours, au moment de la moisson, pour aller glaner. Chaque année, des élèves sont présentés aux examens du Certificat d'Etudes Primaires et la plupart réussissent leur examen.

La bibliothèque scolaire, fondée en 1877, est très fréquentée : près de 400 prêts par an. On y dénombre 281 ouvrages en 318 volumes, fin 1898.

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